Des représentants du secteur démocratique et populaire ont rencontré ce mercredi le président du tiers -Sénat, Joseph Lambert. Ils ont discuté autour de l'avenir politique du pays à l'approche du 7 février.

Le secteur dit démocratique et populaire semble presser le pas pour voir comment sera la date du 7 février 2022, jour qui marquera la fin du mandat de l'ancien chef d'Etat Jovenel Moïse qui a été assasiné le 7 juillet dernier par un groupe de mercenaires colombiens, en complicité avec quelques citoyens haïtiens et américains.

De la dissolution de la chambre par l'ex-chef d'Etat Jovenel Moïse, le pays connaît un vide effrayant au niveau de tous les pouvoirs de l'Etat. Depuis janvier 2020, le parlement est sensé inexistant avec un effectif de 10 sénateurs qui n'ont aucun pouvoir de contrôle sur les actions gouvernementales et dans les propositions de lois.

A l'approche de la date du 7 février 2022, le climat politique du pays semble plutôt sombre. Les signataires des différents accords malgré leurs ententes et leurs diverses propositions semblent ne pas garder la mesure pour convaincre le PM Ariel Henry. "Toute personne désirant de prendre le pouvoir, doit passer aux élections", a affirmé le locataire de la primature.

Après ce 7 février, quelles seront les initiatives pour diriger le pays? A son tour, le secteur démocratique avec ces leaders dont André Michel, Nenel Cassy et plusieurs autres, estiment que le tiers-sénat est encore légitime pour éviter le pays de sombrer dans l'instabilité.

En ce sens, ils ont discuté ce mercredi, avec le président du tiers-sénat, pour voir comment on doit trouver un consensus pour éviter le chaos bien avant ce 7 février 2022.

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